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Et si le créateur d’Adblock Plus était le sauveteur des médias ?

Le président d’Eyeo, Tim Schumacher, serait-il le sauveur de la publicité. Au cours d’un entretien accordé au quotidien «Le Monde», il a annoncé le lancement d’une plate-forme de financement dans l’intention de recouvrer l’argent perdu dans les publicités bloquées.

Le président de l’entreprise qui développe les bloqueurs de publicité souhaite se réconcilier avec le monde de la publicité. Il rappelle le principe de son entreprise, c’est-à-dire réduire la publicité intempestive et attentatoire aux modèles établis par Eyeo.

Le sauveur de la publicité

Tim Schumacher se compare à Robin des Bois en indiquant au journal «Le Monde» que son entreprise récupère l’argent des grands groupes, tels que Google, Microsoft, Yahoo pour aider les plus petits sites. Son intervention survient juste après la condamnation de l’affaire de la «liste blanche».

Néanmoins, le président de la société Eyeo semble imperturbable. Il avance que 10 millions d’adblockers sont utilisés en France.

Un investissement alternatif

Face aux éditeurs de presse, il confirme le développement d’une plate-forme de micro-financement. Chaque mois, l’utilisateur verserait 3€, ensuite, Eyeo redistribuerait les sommes récoltées aux différents représentants de la presse en fonction de leur fréquentation.

Après avoir entravé la publicité, le bloqueur de publicité sera-t-il le sauveur de cette même publicité ? Toujours est-il que l’ambivalence de l’entreprise Eyeo interroge. Président et co-fondateur d’Artefact, Guillaume de Roquemaurel compare cette situation à celui du secteur de la musique, avant le piratage. De même, il s’inquiète de la concurrence des publicitaires contre la clientèle.

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