Economie

Chèque énergie : quelle est cette nouvelle aide ?

Jusqu’à la fin du mois d’avril, le gouvernement distribue un petit coup de pouce sous la forme d’un chèque énergie. Destiné aux ménages les plus modestes, il devrait leur permettre de sortir de la « précarité énergétique ».

Chèqe énergie : de quoi s’agit-il ?

C’est dès aujourd’hui et durant qu’un mois que sont envoyés les premiers « chèques énergie ». Chaque région est concernée, en témoigne le calendrier prévisionnel de réception mis en place par le gouvernement, et consultable ici. Ce coup de pouce est prévu pour les ménages les plus modestes, et qui peinent à régler leur facture, que ce soit de gaz, de fioul, de bois ou d’électricité.

L’annonce de ces chèques avait été faite par Nicolas Hulot en septembre dernier. Le ministre de l’Écologie annonçait alors que ceux-ci devaient remplacer les tarifs sociaux de l’énergie. Cette aide doit uniquement permettre à payer les dépenses d’énergie (électricité, gaz, fioul ou bois…) ainsi que certaines dépenses de rénovation énergétique. Aucune démarche n’est nécessaire pour pouvoir en bénéficier. L’envoi est automatique et a lieu une fois par an. Le chèque est libellé au nom de bénéficiaire et ne peut être encaissé à la banque.

Pour le Ministère de l’Écologie, l’objectif de cette démarche est de « permettre d’aider 4 millions de ménages aux revenus très bas à payer leur facture d’énergie ». Pour savoir si vous êtes éligible, il existe un simulateur gouvernemental. Il faut notamment renseigner son numéro fiscal. Les personnes concernées doivent donc avoir déjà déclaré leurs revenus, présenter un plafond de revenu fiscal de référence de 7 700 € par an maximum par an pour une personne vivant seule et de 16 170 € pour un couple avec deux enfants.

Quelle valeur pour le chèque ?

Les montants des chèques varient entre 48 et 227 € en fonction des revenus. En moyenne le montant devrait être de 150 €. À partir de 2019, le chèque sera valorisé pour atteindre un montant moyen de200 €. Selon les calculs de l’Observatoire national de la précarité énergétique, il faudrait plutôt verser entre 500 et 700 euros en moyenne pour espérer sortir les foyers modestes de leurs difficultés liées au chauffage. Il ne s’agit donc pas d’une aie suffisante, mais d’un bon début.

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